Prix de lutte contre l’homophobie et la transphobie Laurent-McCutcheon 2018

Cet article a été publié en premier sur : http://www.fugues.com/251438-article-prix-de-lutte-contre-lhomophobie-et-la-transphobie-laurent-mccutcheon-2018.html <div style="text-align: justify;">La maîtresse de cérémonie pour l’occasion était l’Émissaire des droits et libertés de la personne du Québec, Julie Miville-Dechêne, accompagnée de Patrick Desmarais, président de la Fondation Émergence en présence de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, et Rosannie Filato, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, et responsable entre autres du développement communautaire. Dans leurs brèves allocutions, Christine St-Pierre et Rosannie Filato ont chacune souligné l’importance de continuer à travailler avec les communautés LGBTQ, telles qu’amorcé depuis plusieurs années.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Le Prix Coup de cœur est allé au Comité consultatif qui a préparé les excuses du gouvernement canadien pour la discrimination dont ont été victimes les individus LGBTQ2 et leurs familles dans la fonction publique fédérale et dans les Forces armées canadiennes. Excuses présentées au parlement par le premier ministre Justin Trudeau en novembre 2017. Parmi les neuf membres du comité consultatif, trois étaient présents pour recevoir le prix : Randy Boissonnault, député fédéral d’Edmonton-Centre, et conseiller spécial auprès du premier ministre sur les questions LGBTQ, Laurent Lafontant d’Arc-en-ciel d’Afrique, et Marie-Laure Leclercq. Randy Boissonault a rappelé l’émotion du premier ministre, les larmes aux yeux, présentant les excuses officielles et demandant pardon à toutes les personnes LGBTQ concernées au nom du Canada, « démontrant ainsi l’importance que le gouvernement actuel accorde aux droits et aux respects des personnes LGBTQ.» Un petit village mis sur la map, et ses citoyens et citoyennes honorées par le Prix Allié.e. Ils et elles ont élu pour la première fois une mairesse trans, Julie Lemieux qui, avec le conseil municipal, veille à la destinée des 946 habitants du village de Très-Saint-Rédempteur en Montérégie. Julie Lemieux dans son long remerciement a souligné entre autres : «que c’étaient avant tout les citoyennes et les citoyens du village qu’on remerciait». Une partie du conseil municipal de Très-Saint-Rédempteur entourait Julie Lemieux lors de la remise du prix. La nouvelle mairesse a aussi rappelé qu’elle avait été élue sur un programme avec une équipe et non parce qu’elle était trans. « Même si le fait que je sois trans a fait beaucoup parler de Très-Saint-Rédempteur, je souhaite que l’on me perçoive avant tout comme une personne engagée dans ma communauté, et que l’on me juge à mes résultats », a-t-elle conclu. </div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Le Prix Laurent-McCutcheon a été remis à la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée qui a mené à bien les nouveaux règlements pour le changement de mention de sexe et de nom. Elle a, de plus, mise en place le nouveau Plan gouvernemental de lutte contre l’homophobie et la transphobie. En entrevue pour Fugues,  quelques jours auparavant, Stéphanie Vallée nous confiait que « comme ministre, on souhaiterait toujours en faire plus.» Un constat plus qu’un regret pour celle qui ne se représentera pas lors des prochaines élections. Peut-être faut-il décrypter qu’elle aurait peut-être voulu aussi mener à bien un projet facilitant le changement de mention de nom et de sexe pour les personnes trans-migrantes…</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Près de deux cents personnes s’étaient déplacées témoignant de la vitalité du milieu communautaire. Le président de la Fondation Émergence, Patrick Desmarais, dont l’émotion était perceptible, remettant le Prix Laurent-McCutcheon à Mme Vallée, a souligné l’importance d’avoir pour nos communautés des allié.es comme la ministre de la Justice dans l’avancement des dossiers. Laurent McCutcheon, fondateur de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, remercié plusieurs fois par les intervenants, s’est réjoui de voir que le travail amorcé il y a quarante ans perdurait et avait pris une ampleur sans précédent avant de demander une minute de silence pour toutes les personnes victimes d’homophobie et de transphobie à travers le monde. </div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><img title="Fugues y était" src="http://www.fugues.com/DATA/TEXTEDOC//2018/juin/32507944-1683162868433011-1012117783560847360-o.jpg" alt="Fugues y était" /></div>

Conseils pour organiser un mariage sans stress

Cet article a été publié en premier sur : http://www.fugues.com/250447-article-conseils-pour-organiser-un-mariage-sans-stress.html <div> </div>
<div><strong>Se créer des outils adaptés</strong></div>
<div>Pour votre mariage, vous allez vous improviser véritable organisateur/organisatrice d’événement. Commencez d’abord par créer un dossier avec vos photos d’idées décoration, et un fichier word/excel avec tous vos rendez-vous, la liste des invités, et l’estimation du budget</div>
<div> </div>
<div><strong>Utiliser une rétroplanification</strong></div>
<div>Rien de mieux ensuite que de vous appuyer sur un planification à rebours : mois par mois, ce document vous permet de lister les tâches à faire chronologiquement, et d’indiquer celles qui sont achevées. Organiser c’est prévoir, anticiper, planifier donc réalisez un rétro-planning de vos préparatifs de mariage. Chaque étape importante, chaque deadline, chaque prérequis y est mentionné. Ça sonne un peu «conduite de projet», mais organiser son mariage, n’est-ce pas un grand projet de vie…</div>
<div> </div>
<div><strong>Faire appel à des professionnels</strong></div>
<div>Si vous vous sentez dépassés par l’ampleur de la tâche, n’hésitez pas une minute à faire appel à des professionnels, c’est du stress en moins: si votre budget vous le permet, n’hésitez pas à prendre des professionnels comme un planificateur de mariage et/ou un décorateur. Votre mariage sera plus simple à organiser et vous stresserez beaucoup moins.</div>
<div> </div>
<div><strong>Bloquer ses prestataires suffisamment tôt</strong></div>
<div>Tous les prestataires devront êtres contactés au moins 6 mois avant le jour J. pour s’assurer de leur disponibilité surtout si vous avez eu un coup de cœur. Demandez-leur un contrat détaillé afin d’éviter toute surprise le jour J.</div>
<div> </div>
<div><strong>Apprendre à déléguer</strong></div>
<div>Il est indispensable de déléguer à des personnes de confiance qui ont envie de s’investir. Néanmoins, ne forcez pas ceux qui n’ont pas vraiment envie de s’impliquer et veillez à les prévenir bien à l’avance, déléguer des tâches en fonction des points forts de chacun, ne pas trop charger une seule personne, et à ne pas donner de tâches qui pourraient les empêcher de profiter des moments importants du mariage.</div>
<div> </div>
<div><strong>Faire un déroulement précis du jour J</strong></div>
<div>Si votre organisation tient la route, alors tout ira comme sur des roulettes. On conseille d’abord de réaliser une planification détaillée du déroulement de la journée avec les horaires, le rôle et les coordonnées de chacun que vous donnerez à la personne à qui vous aurez délégué les tâches. Il est important de préparer toutes les choses à emporter sur le lieu quelques jours avant afin de ne rien oublier et bien savoir qui gardera les alliances et confier cette tâche à quelqu’un de confiance ! </div>

Vers la législation de l’union homosexuelle en Thaïlande

Cet article a été publié en premier sur : http://www.fugues.com/251206-article-vers-la-legislation-de-lunion-homosexuelle-en-thailande.html <p style="text-align: justify;">« Partenaires de vie », c’est le terme que les couples homosexuels pourraient revendiquer si le gouvernement thaïlandais légifère en leur faveur. </p>
<p style="text-align: justify;">Présenté le 4 mai prochain devant le Cabinet, le conseil des ministres en Thaïlande, le texte proposerait la création d’un partenariat civil pour les couples homosexuels, selon le journal The Independent.  </p>
<p style="text-align: justify;">Le projet de loi soutenu par le sous-comité du ministère de la Justice pourrait être adopté par le gouvernement d’ici les prochaines élections générales, en février 2019. Ainsi, la Thaïlande deviendrait le premier pays asiatique à reconnaître l’union de couples du même sexe. </p>
<p style="text-align: justify;">Même si l’homosexualité semble mieux acceptée en Thaïlande comparativement aux autres pays d’Asie, des discriminations persistent au sein de la société.</p>
<p style="text-align: justify;">Dès lors,  Le texte proposé le 4 mai prochain pourrait représenter une avancée significative et garantir enfin aux couples homosexuels les mêmes droits que les hétérosexuels, comme le rapporte The Nation.</p>

La Chaire de recherche sur l’homophobie reçoit une subvention de 475 000$

Cet article a été publié en premier sur : http://www.fugues.com/251440-article-la-chaire-de-recherche-sur-lhomophobie-recoit-une-subvention-de-475-000.html <div style="text-align: justify;">Dans son allocution, la ministre a tenu à souligner l’excellent travail de la titulaire de la Chaire, Line Chamberland, et de son équipe, qui non seulement documentent les réalités LGBTQ, mais tissent des liens avec le milieu communautaire. Elle a de plus rappelé qu’elle partageait avec Line Chamberland, une préoccupation pour les LGBTQ qui vivaient en région. «La Chaire depuis sa création a réalisé 24 des 60 mesures établies dans le Plan de lutte contre l’homophobie et la transphobie, a-t-elle précisé, et je demeure convaincue de la pertinence des projets menés par la Chaire comme moteur de changement des mentalités.»</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Line Chamberland a, de son côté, rappelé les réalisations de la Chaire depuis sa création, et a insisté sur les projets en cours dont celui sur les Savoirs sur l’inclusion et l’exclusion des personnes LGBTQ (SAVIE-LGBTQ), une recherche de grande envergure financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada avec l’implication de 47 organisations partenaires. Elle a rappelé aussi que la mission de la Chaire incluait ouvertement l’inclusion des personnes trans.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Stéphanie Vallée ayant décidé de ne pas se représenter aux prochaines élections, elle a dressé, en entrevue avec Fugues, un bilan de son action en faveur des communautés LGBTQ. «Bien sûr, on voudrait toujours en faire plus. On connaît bien la situation des organismes et on doit toujours faire des choix en fonction des budgets», a-t-elle avancé. Elle a de plus tenu à souligner que, dans son approche envers les communautés LGBTQ, elle a reçu un soutien permanent du Premier ministre et de ses collègues du gouvernement, particulièrement de la ministre des Relations internationales et de la francophonie, Christine St-Pierre, et de la ministre responsable des Aînés et de la Lutte contre l’intimidation, Francine Charbonneau. Quant à travailler avec les communautés LGBTQ, elle se félicite des rencontres et de la richesse des échanges. «J’ai trouvé des hommes et des femmes d’une grande humanité, toujours prêts à dialoguer, à trouver des terrains d’entente, avec une réelle volonté d’avancer dans les dossiers.»</div>

Interligne, changement de nom réussi

Cet article a été publié en premier sur : http://www.fugues.com/251371-article-interligne-changement-de-nom-reussi.html <div style="text-align: justify;">Clavardage en privé, courriel, téléphone, mais aussi renseignements sur les ressources existantes, Interligne est un service de première ligne pour toutes celles et ceux qui se posent des questions sur leur orientation sexuelle et/ou leur identité de genre, ou qui veulent en savoir un peu plus. «Nous avons d’ailleurs aujourd’hui parmi les écoutant.es des personnes trans qui peuvent ainsi mettre plus à l’aise des personnes qui se posent des questions sur leur genre», avance Pascal Vaillancourt en entrevue.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Avec plus de 20 000 appels en tout genre reçus pour l’année, Interligne reste un service essentiel. Et il reste encore du travail à faire pour être en phase avec les réalités qui changent ou évoluent. «Par exemple, assurer la formation continue des bénévoles, comme en ce moment sur les réalités des personnes transgenres, explique le Directeur général. Veiller aussi à augmenter notre membership, pour que le Conseil d’administration soit plus représentatif, et enfin, le développement d’outils spécifiques en fonction des réalités que vivent les personnes LGBTQ».</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Un autre projet auquel l’organisme tient à cœur, le développement de services à la destination des jeunes. «Nous souhaitons mettre sur pied un service d’accompagnement pour les écoles afin de développer des espaces sécuritaires. Un projet qui s’appelle AGIS (Alliance-Genre-Identité-Sexualité), explique Pascal Vaillancourt, tout comme nous continuons de collecter les actes de violence avec le registre contre la violence, dans la société en général mais aussi à l’intérieur de nos communautés LGBTQ».</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Nouveau nom pour l’organisme mais aussi nouveaux visages pour les porte-parole, tournés vers les jeunes puisque l’on retrouve l’écrivain-comédien, Simon Boulerice, les comédiennes Gabrielle Boulianne-Tremblay et Sophie Paradis, et l’animateur-journaliste Nicolas Ouellet. Elles et ils seront les nouveaux visages médiatiques de l’organisme.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Encan silencieux d’aquarelles de Michel Tremblay au bénéfice d’interligne</strong></div>
<div style="text-align: justify;">On sait que depuis de nombreuses années, l’écrivain-dramaturge Michel Tremblay est proche de l’association. Comme d’autres années, il a décidé de donner son coup de pouce à Interligne en offrant 250 aquarelles de sa main dont les bénéfices de la vente iront directement à l’organisme. L’encan des œuvres de Michel Tremblay se déroulera le 3 juin prochain au Pensionnat Saint-Nom-de-Marie à Outremont. L’encan silencieux commencera à partir de 14h, et l’encan crié à partir de 17h.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;">Comme le rappelle Pascal Vaillancourt en conclusion, Interligne est le seul orga-nisme semblable au Canada, et compte tenu de l’affluence toujours grandissante des personnes qui ont recours à ses ser-vices, il est donc nécessaire d’améliorer et d’adapter les services en fonction des changements actuels. </div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Pour plus d’infos: www.interligne.co</strong></div>

À Hong Kong, les mariages gais dans le placard

Cet article a été publié en premier sur : http://www.fugues.com/251290-article-a-hong-kong-les-mariages-gais-dans-le-placard.html <p><span>C'est d'ailleurs ce dernier qui les a convaincus d'organiser ce mariage non officiel dans l'ancienne colonie britannique revenue en 1997 dans le giron de la Chine, un an après avoir signé en Grande-Bretagne les papiers officiels.</span></p>
<p><span>Membre d'un mouvement chrétien évangélique, la Blessed Ministry Community Church (BMCC), qui défend la cause gaie, le pasteur Joe Pang, homosexuel lui aussi, tente de convaincre les couples homos d'organiser des cérémonies de mariage, malgré les pressions et les préjugés.</span></p>
<p><span>Comme la plupart des autres couples gais avant eux, c'est dans une salle à l'abri des regards et en petit comité qu'Alvin a épousé C.P. devant quelques amis et proches, dans le quartier branché de Sheung Wan, sur l'île de Hong Kong.</span></p>
<p><span>« C'est un peu triste », concède Alvin Chan en racontant que ses frères étaient présents, mais pas ses parents. « Quand on se marie, on veut vraiment la bénédiction de sa famille, mais ils ont leur façon très traditionaliste de voir les choses. »</span></p>
<p><span>C'est sans doute à cause de leur éducation chrétienne qu'Alvin et C.P., 34 ans tous les deux, ont longtemps gardé secrètes leur orientation sexuelle et leur relation. C.P. a fait son coming out auprès de sa famille en 2004, mais Alvin, lui, n'a jamais osé annoncer en personne à ses parents qu'il était gai. Il a toutefois le courage d'en parler à d'autres désormais.</span></p>
<p><strong><span>Deux mariages gais par mois</span></strong></p>
<p><span>Vêtus tous les deux d'un costume bleu et d'un noeud papillon rouge, ils ont échangé les alliances et se sont embrassés sous les applaudissements. Ils ont reçu un certificat de mariage reconnu par quelques autres groupes chrétiens des mains du pasteur Pang, 37 ans, qui se bat pour que les membres de la communauté LGBT aient les mêmes droits que les autres.</span></p>
<p><span>« La route qu'ils ont prise est difficile et je crois que la société a le devoir d'écouter les gais », dit-il. Le pasteur affirme avoir à ce jour marié plus de 50 couples homosexuels, à raison de deux par mois aujourd'hui, contre un seul par an il y a trois ans.</span></p>
<p><span>L'homosexualité n'a été dépénalisée qu'en 1991 à Hong Kong, qui compte aujourd'hui une communauté homosexuelle très active, au travers notamment de la Gay pride annuelle.</span></p>
<p><span>La métropole du delta de la Rivière des Perles sera certes en 2022 la première ville asiatique à accueillir les Gay Games. Mais elle est largement considérée comme en retard dans la reconnaissance des droits LGBT, bien loin derrière Taïwan qui a autorisé les unions entre personnes du même sexe.</span></p>
<p><strong><span>Montrer que c'est OK d'être gai</span></strong></p>
<p><span>En septembre, la justice hongkongaise avait fini par accorder un visa permettant de vivre et de travailler à une lesbienne britannique ayant conclu en Grande-Bretagne un partenariat civil avec une autre femme et ayant suivi sa compagne à Hong Kong. Mais l'exécutif hongkongais a fait appel.</span></p>
<p><span>L'an dernier, la Banque HSBC s'était, elle, attiré les foudres d'une frange conservatrice hongkongaise pour avoir installé, au pied de son bâtiment historique, deux lions repeints aux couleurs de l'arc-en-ciel. Et aujourd'hui, le Conseil législatif (LegCo) n'a toujours pas légiféré pour pénaliser la discrimination à l'égard des homosexuels.</span></p>
<p><span>« Notre gouvernement ne veut pas le changement », se désole Ray Chan, le premier député hongkongais ouvertement gai. « Il ne fera de concession que s'il perd le dernier de tous les recours juridiques possibles. »</span></p>
<p><span>Pour Roger Wong, adversaire du mariage homosexuel, le gouvernement n'a aucune raison de bouger. « Le mariage gai ne devrait être légalisé que si 100 % de la population le demande », estime-t-il. « Je ne crois pas que ça arrivera. »</span></p>
<p><span>La route vers le changement est longue, soupire Alvin Chan, qui est convaincu que celui-ci ne sera possible que si les homosexuels font leur coming out, « pour montrer que les gais existent ».</span></p>
<p><span>Lui et C.P. conçoivent d'ailleurs leur mariage comme un acte militant et la présence de journalistes de l'AFP à la cérémonie en était une preuve: tous deux voient leur union comme un acte avant-gardiste ouvrant la voie aux homosexuels hongkongais. « Nous voulons montrer aux autres que c'est OK d'être gai », explique Alvin.</span></p>

Barry Manilow fait son coming out à 73 ans

Cet article a été publié en premier sur : http://www.fugues.com/248255-article-barry-manilow-fait-son-coming-out-a-73-ans.html <p>Connu notamment pour ses succès «Mandy» et «Copacabana», le chanteur a fait ce coming out deux ans après que les médias avaient révélé son mariage avec son agent Garry Kief.</p>
<p>«Je pensais que (mes fans) seraient déçus s'ils apprenaient que j'étais gai. C'est pour cela que je ne l'ai jamais dit publiquement», a raconté l'artiste lors d'un entretien au magazine américain People.</p>
<p>À l'annonce de cette nouvelle, ses fans lui ont manifesté leur soutien. «Je suis très heureux d'avoir des fans aussi merveilleux qui me soutiennent», a écrit sur son compte Twitter Barry Manilow.</p>
<p>Jeune, il avait été marié peu de temps avec une femme, rencontrée au collège. Leur relation avait rapidement pris fin en raison de leur jeunesse et non en raison de sa sexualité, a-t-il raconté à People.</p>
<p>C'est en 1978 qu'il a fait la connaissance de Garry Kief, qui était alors producteur à la télévision. «J'ai su que c'était lui», a expliqué le chanteur. «J'ai eu beaucoup de chance. Je me sentais très seul avant» de le connaître, a-t-il reconnu.</p>
<p>Barry Manilow, de son vrai nom Barry Alan Pincus, avait connu son heure de gloire dans les années 70, avant que les stars de la pop ne parlent ouvertement de leur homosexualité.</p>
<p>Il était revenu sur le devant de la scène en 2006 avec un album de reprises des années 1950, «The Greatest Songs of the Fifties». Au cours des dernières années, il avait produit son propre spectacle à Las Vegas.</p>
<p>Il vient de sortir un nouvel album «This Is My Town» avec des chansons dédiées à New York, sa ville natale.</p>

Bilan 2017-2018 : Hausse de 30 % des recours aux services d’Interligne

Cet article a été publié en premier sur : http://www.fugues.com/251295-article-bilan-2017-2018-hausse-de-30-pc-des-recours-aux-services-dinterligne.html <p>« Si cette augmentation est en partie due au lancement du service de nuit et du service d’aide par texto, elle illustre surtout qu’il y avait un manque à combler », explique Pascal Vaillancourt, directeur général d’Interligne. « Lors de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, il est important de rappeler que malgré les avancées, il y a encore beaucoup de travail de sensibilisation à faire », a-t-il ajouté.</p>
<p> </p>
<p>« La population tend à sous-estimer les difficultés rencontrées par les personnes LGBTQ+ », ajoute Mireille St-Pierre, coordonnatrice des services. Le personnel à l’écoute constate jour après jour que l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie sont bien réelles au Québec. Leurs impacts se manifestent par un haut pourcentage de demandes d’aide (85%) par rapport aux demandes de renseignements. En 2017-2018, Interligne a également connu une augmentation des appels de la part de personnes trans.  Les cinq motifs d’appels les plus fréquents sont :</p>
<ul>
<li>Le rejet, la solitude et l’isolement (20 %)</li>
<li>La découverte, le questionnement et l’acceptation de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre (11 %)</li>
<li>Les relations intimes ou amoureuses (11 %)</li>
<li>La santé psychologique (11 %)</li>
<li>Les relations familiales et amicales (11 %)</li>
</ul>
<p>Afin de contribuer au travail de sensibilisation et d’encourager les gens à demander de l’aide, <strong>Sophie Paradis</strong>, <strong>Simon Boulerice</strong>, <strong>Gabrielle Boulianne-Tremblay</strong> et <strong>Nicolas Ouellet</strong> ont récemment accepté de faire équipe à titre de co-porte-paroles d’Interligne. En quelques mots, ils ont partagé leur vision des réalités des personnes LGBTQ+ et les raisons de leur implication chez Interligne. En voici des extraits : </p>
<p> </p>
<p>« Je pense que ce que je dirais aux personnes qui pensent qu'il n'y a plus de préjugés sur l'orientation sexuelle au Québec, c'est […] qu'il y a eu une amélioration, parce que c'est le propre d'une société de s'améliorer, de progresser, de connaître du progrès… Mais de là à dire que ça n'existe plus, c'est un peu un propos hérétique, à mon avis. Il faut continuer à travailler. » – Nicolas Ouellet.</p>
<p> </p>
<p>« Devenir porte-parole d'Interligne pour moi, aujourd'hui, ça devient extrêmement important parce qu'il y a encore beaucoup de gens qui sont en détresse parce qu'ils sont pris avec eux même et ils ne sont pas capables de sortir de leur coquille pour être vivants. […] Donc, si je peux aider à donner un peu d'espoir à des gens ce sera un petit peu mission accomplie. » – Sophie Paradis</p>
<p> </p>
<p>« Je me revois adolescent, puis, j'étais très fragile, je sentais tout le temps le jugement des autres sur moi. Je considère qu'on a beaucoup évolué […]. Je vais beaucoup dans les écoles et ce que je vois ce n'est pas du tout ce que j'ai vécu. Et c'est très rassurant en fait. Mais, je sais qu'à l'intérieur de certains d'entre eux, ça ne va pas du tout. Dans certains cas, il y a du réel désarroi parce qu'il y a de l'homophobie latente, subtile et insidieuse qui perdure. » – Simon Boulerice</p>
<p> </p>
<p>« Moi, j'ai vécu beaucoup d'intimidation au niveau secondaire parce que, en étant une femme trans, dans le fond, je ne correspondais pas aux attentes des gens. […] Je suis devenue porte-parole Interligne parce que je trouve ça important que ma communauté trans puisse s'identifier à ce service et aller sans crainte et se confier.» – Gabrielle Boulianne-Tremblay</p>
<p> </p>
<p>Visionnez les capsules vidéos sur : <a href="https://ymlpsend3.com/hqbbakaebqyyaxaeuuaiawbjq/click.php">http://interligne.co/porte-paroles/</a></p>
<p> </p>
<p><strong>Le 17 mai</strong>, Pascal Vaillancourt, directeur général d’Interligne et Sophie Paradis, porte-parole d’Interligne, tiendront un kiosque d’information à la <strong>Confédération des syndicats nationaux (CSN)</strong>, située au 1601, avenue Lorimier à Montréal.</p>
<p> </p>
<p><strong>Soutenir Interligne : <em>Michel Tremblay : Au-delà des mots</em></strong></p>
<p>Pour continuer d’aider le plus de gens possible, Interligne a besoin d’aide. Le 3 juin 2018, le public est convié à soutenir Interligne en participant à l’encan d’aquarelles <em>Michel Tremblay, au-delà des mots</em>. Plus de 250 aquarelles seront mises aux enchères dans le cadre de cet événement qui se déroulera au Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie, à Montréal. Michel Tremblay et les porte-paroles d’Interligne seront sur place pour accueillir les personnes participantes. <a href="https://ymlpsend3.com/hqbhapaebqyyadaeuuagawbjq/click.php">http://interligne.co/micheltremblay/</a>  </p>
<p> </p>

Un «bouclier LGBT» pour la Fondation Émergence

Cet article a été publié en premier sur : http://www.fugues.com/251325-article-un-bouclier-lgbt-pour-la-fondation-emergence.html <p><span>Cette vidéo vise à montrer que c'est seulement en s'alliant qu'il est possible de cesser la violence envers les LGBT.</span></p>
<p><span>«La condition des lesbiennes, gais, bisexuels et trans tend à s’améliorer dans le monde, mais il reste énormément de travail à accomplir pour garantir des droits fondamentaux à tous, explique Francis Viau, porte-parole de la Fondation Émergence. Encore trop de violence physique et psychologique est perpétrée envers les LGBT. Nous souhaitons que les Québécois et les Canadiens prennent conscience de l’importance de se solidariser avec eux, puis de les soutenir du mieux qu’ils peuvent.» </span></p>
<p><span>Suivant le 17 mai, date de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, des organisations LGBT de partout sont invitées à commander l’installation conçue par Rethink sur bouclierLGBT.com, un site de campagne présentant aussi des témoignages d’activistes LGBT ainsi que de l'information sur les législations des différents pays.</span></p>
<p><span>Un volet d’affichage déployé en 15 langues dans 120 marchés a aussi été réalisé, en collaboration avec Consulat et John Londono. Toute l'initiative est également hébergée à <a href="http://bouclierlgbt.com/"><span>bouclierlgbt.com</span></a>.</span></p>

Gérer l’émotion avec délicatesse

Cet article a été publié en premier sur : http://www.fugues.com/220931-article-gerer-lemotion-avec-delicatesse.html D’entrée de jeu, Martin Bolduc nous dit que l’étape de l’accueil de la famille immédiate du défunt est capitale. « Nous prenons les gens, là où ils sont rendus émotivement ». Lui-même, n’étant pas submergé par l’émotion, est en mesure de bien guider les demandes qui lui sont faites. Et on a beau dire, personne n’est préparé à la mort, même si la personne décédée est octogénaire. On ne se fait pas à l’idée de voir partir quelqu’un, même si on s’y attendait. « Nous ne nous contentons pas de dispenser des services. On fait appel à la créativité de la famille, de sorte que ce rituel de passage essentiel soit personnalisé. »<br/><br/>Bleu ciel dispose de son propre salon rue Ontario un peu à l’Est du boulevard Pie IX. Installé dans l’édifice de l’ancienne Banque Molson, en plein coeur du quartier historique d’Hochelaga, Bleu Ciel vous offre l’opportunité de tenir vos cérémonies de commémoration en tous genres au sein de lieux empreints de souvenirs et d’histoire. Mais les services de Bleu ciel s’étendent à un plus vaste territoire. La firme a été crée en 1987 avec l’intention de répondre à des besoins spécifiques des familles qui ne voulaient pas des funérailles standar-disées. C’est pourquoi, très rapidement, l’entreprise s’est acquis une réputation de grande compétence. Il faut bien faire les choses. Après tout on ne meurt qu’une fois. 6 Daniel Rolland<br/><br/>Bleu Ciel. 4250 Ontario E. Tél. (514) 252 4377<br/>www.bleuciel.ca

Les couples homosexuels pourront accueillir des enfants placés

Cet article a été publié en premier sur : http://www.fugues.com/251259-article-les-couples-homosexuels-pourront-accueillir-des-enfants-places.html <p><span>L'article a été adopté par 161 députés contre 103, 264 étant présents sur les 300 de la chambre grecque, suite à un vote nominatif exigé par le parti néonazi Aube Dorée.</span></p>
<p><span>Dans chaque formation, des parlementaires se sont distancés des positions de leur groupe, mais globalement, l'article a été voté par le parti Syriza de gauche au pouvoir, et l'opposition de centre-gauche. La Nouvelle-Démocratie, la principale formation d'opposition, conservatrice, s'est opposée à cette réforme, également combattue par les néonazis et le parti souverainiste Anel, allié gouvernemental du Syriza.</span></p>
<p><span>"C'est un petit pas, de la part d'un gouvernement qui a promis beaucoup plus qu'il n'a tenu", a commenté pour l'AFP Grigoris Vallianatos, vétéran de la cause homosexuelle en Grèce. Il a rappelé qu'en dépit de promesses faites dans l'opposition, Alexis Tsipras n'avait toujours pas légiféré pour autoriser le mariage homosexuel, ou l'adoption par les couples du même sexe.</span></p>
<p><span>Dans le cadre d'une série de réformes sociétales, le gouvernement Syriza-Anel a toutefois étendu aux homosexuels le pacte d'union civile, explicitement réservé aux hétérosexuels depuis sa création en 2008.</span></p>
<p><span>"On a coutume de dire que la société grecque est conservatrice, mais finalement on arrive à montrer qu'elle ne l'est pas tant que ça", s'est félicité un autre activiste, Léo Kalovirnas.</span></p>
<p><span>Le Parlement a voté cette réforme en adoptant une loi censée faciliter et accélérer les adoptions et placements, dans un pays où la prise en charge publique de l'enfance est notoirement déficiente et où les lenteurs de procédures alimentent un florissant commerce de bébés souvent issus des communautés tziganes balkaniques.</span></p>